Propulsion standard groenlandaise

Description :

 

  • L’idée fondamentale est la suivante : un pagaie groenlandaise est un couteau, une pagaie européenne est une cuillère.

avec une pagaie groenlandaise, le mouvement se décompose de la manière suivante  :

  • les avants-bras en position horizontale, la main et le poignet doivent être en position naturelle (environ 40°), on « découpe » l’eau avec une des pales, par exemple la gauche :

à ce niveau, il ne faut pas forcer ; penser au mouvement de plonger sans effort la pagaie dans l’eau, en atteignant le point où elle va remonter

contrairement à une pagaie européenne, ne pas chercher à tirer sur la pagaie

  • une fois la pale totalement immergée, on l’amène vers l’arrière avec la main gauche, la main droite( devant partir de la hauteur de l’épaule environ) va pousser vers le bas, sans dépasser la ligne centrale du kayak (position de fin du mouvement)

à ce niveau encore, il ne faut pas forcer

  • lorsque la pale commence à remonter vers l’arrière, lorsque la pression de l’eau sur la pale est moindre, c’est la qu’il faut donner l’impulsion vers le haut pour sortir la pagaie de l’eau.

Points clefs :

  • l’inclinaison du poignet ne change pas (ce sera la même chose pour le pagayage vertical), ce qui épargne l’articulation (plus de tendinite de poignets !)
  • ne pas forcer trop tôt, lorsqu’il y  a encore trop d’eau sur la pale
  • l’angle naturel de 40° environ fait qu’on utilise en permanence les deux côtés de la pale, ce qui assure la propulsion, contrairement à la pagaie européenne ou on « arrache » de la matière pour la déposer au niveau du buste.

essayer de pagayer verticalement, sans tirer vers l’arrière, mais en gardant l’angle de 40°, vous serez surpris d’avancer !

vous devez être capable de voir en permanence toute votre largeur de pale, sinon, votre pale est trop verticale, vous n’utilisez pas les deux côtés

  • les bras restent plutôt tendus (sans être crispés), surtout, on le répète, ne pas tirer avec les bras vers soi, ne pas tirer sur l’eau.

il est important de travailler avec les muscles abdominaux, avec le corps, et non avec les bras.

  • dans cet objectif, on peut accompagner le mouvement d’une rotation des épaules.

 

Démonstrations :

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